Bonsoir à tous, avec la panne du forum, les comptes rendus et commentaires sur l'enduro de Citou sont un peu passés à la trappe... Alors je m'y colle.
Pour moi c'était mon premier enduro. Évidemment je me suis posé 10.000 questions avant d'y aller, est-ce que j'ai le niveau? Mon vélo est-il adapté? Les protections? la gestion de l'effort? .........
Bref, après divers réflexions et achats (casque intégral, coudières, genouillères (en double
), plastron), me voici veille du jour J
. Ça tombe bien, ca fait plusieurs jours que mon fils de 8 mois est malade, mon pote vient me chercher à 5h du mat', je finis par m'endormir à minuit et le petit se réveille à 1h45, ce sera ma nuit de sommeil
Départ à 5h de Béziers (il faut être fou quand même, me dis-je, ou con peut-être?), on manque d'écraser un chien sur la route, mais arrivons entier et dans les premiers à Citou.
La bouée Red-Bull finie d'être gonflée, retrait des dossards. Je suis le numéro 58, je pars derrière des gars du forum que je ne connais absolument pas.
La première ascension se fait en voiture, puis préparatif au col, et liaison à profil descendant vers la première spéciale. Mes potes partent dans les premiers dossards, et me laissent le temps de me ronger en bord de piste avant mon départ.
L'enduro de Citou a ceci de spécifique, que les reconnaissances sont interdites, donc pilotage à vu, ce qui ne fait que rajouter de la pression.
Les gars de vtt34 arrive à la dernière minute et partent dans la foulée, vient mon tour.
10 secondes
5
4
3
2
1
Go
Départ à plat sur une piste qui redescend, puis remonte sur une crête avec un coup de cul, puis un bout droit descendant séquence marteau piqueur, tiens un gars de vtt34 arrêté, on plonge dans le sous-bois, ça devient technique, épingles, marches, rochers s'enchaînent, n'oublie pas de respirer, tiens un gars du BMC.
C'est difficile de lâcher les freins sans savoir ce qu'il y a derrière, je veux trop bien faire, je ne suis pas sur mon rythme de pilotage, je passe en force, moi qui n'aime pas ça. Je me bloque aux intersections, je m'en mets une sur l'avant-dernière épingle (je ne me rappelle plus la dernière fois où j'étais tombé) et termine avec les avant-bras en feu, ouf.
Fred Agullo, de Béziers Méditerranée Cyclisme arrive avec le pneu explosé, je lui offre ma chambre à air. Le gars de vtt34 arrêté plus haut arrive également. On fait les présentations pendant la liaison. C'est Guillaume, alias Dashape, qui me raconte sa Transvé., très sympa le courant passe bien. Cyril zebulon est par là, et n'a pas l'air antipathique non plus. Ils sont clairement là pour se faire plaisir...
La suite au prochain épisode
L'environnement, ça sert à rien.