OUAH, LA boite !
là je reconnais qu'il y a un OTB d'une rare pureté... et d'une extrême violence !
j'avoue avoir eu un petit doute samedi soir en arrivant et en découvrant notre ami le bras en écharpe: les pluies diluviennes annoncées n'auraient elles pas sapé le moral du néo héraultais au point que celui ci aille jusqu'à simuler une blessure pour justifier ( amour propre oblige ) une non participation à une épreuve qui s'annonçait des plus humides ?
Le fait de le voir parfaitement gérer d'une seule main les verres de bières et les cacahuettes généreusement offerts par l'organisation près du lieu de remise des plaques ne faisant qu'attiser le doute qui commençait à monter...
Par ailleurs, au restaurant, l'individu mangea et bu d'un fort bel appétit au cour du repas , ne se plaignant guère de son épaule et levant le coude à maintes reprises avec une aisance des plus suspecte. Le doute grossissait...
Pire: ayant à satisfaire un besoin naturel ( les bières ? ) il s'isola en les lieux adéquats. Un vent (Prout!) de panique passa parmi l'assemblée: qui, en bon camarade, allait se sacrifier pour assister notre handicapé dans sa toilette post popo ? nous en étions à nous regarder en chien de faïence, attentant le fatidique appel que tout parent redoute au quotidien ("j'ai fiiiiiiini !") quand le rideur de cabinet fit sa réapparition, tout guilleret, visiblement soulagé d'avoir purgé son organisme de quelques excés de bonne chère.
Les regards se croisèrent à nouveau: comment un homme n'ayant de libre que son "mauvais" bras pouvait il assurer son hygiène corporelle sans dégats colatéraux ? Sa démarche me sembla bien un peu hésitante mais je mis ces oscillations plus sur le compte de ce petit Tautavel rouge de derrière les fagots que du malaise qui caractérise chaque victime de tourista qui a fait de la peinture croyant faire uniquement de la musique...
Bref ( ! ), pour moi le doute n'était plus permis: le grand OKCBO n'était qu'un lâche simulateur qui fuyait devant les conditions climatiques dantesques qui nous étaient promises pour le lendemain.
C'est pourquoi, aprés avoir visionné moultes fois cette vidéo, je me dois de présenter mes humbles excuses à notre ami qui était réellement blessé et certainement frustré de regarder les petits copains s'ébattre dans des torrents de boue.
Oui mais alors, me direz vous, pour les toilettes au restaurant, comment a t il fait pour s'en sortir seul ?
Quelle importance ? le dimanche soir on avait de toutes façons tous les caleçons de la même couleur...