hello eveuribodi !
de retour en un seul morceau de cette superbe île, ce qui n'était tout de même pas si évident en y réfléchissant bien: pluies diluviennes sur les hauts entrainants des conditions de roulage des plus casse gueule (voir vidéos de Nicolas) et alerte requins dans l'océan stressant quelque peu le plongeur occasionnel que je suis. Finalement, mes plus gros soucis furent les cris des piafs ayant niché sur mon bungalow et fétant à grand bruit l'arrivée quotidienne du soleil à partir de 5h30 du mat' (
) et la quantité de Dodo (bière locale) ingurgité en partage avec les nombreux copains du village de vacance (
)
car c'est bien là l'interêt de loger au village: sympathiser avec des riders du monde entier dans une ambiance décontractée et festive. Faire un match de beach-volley contre une équipe composée de jey clémentz, rémi absalon, nico quéré, rémi thirion et lucas stanus vaut son pesant de cacahuettes, surtout quand on est volleyeur de formation et qu'on peut avoir son moment de gloire en faisant courir dans tous les sens ces champions (euh, stanus ça compte pas, il a un physique de moule !). Tous des mecs adorables, même si Nico Quéré est une sorte de grand ado de 24 ans qu'il faut réussir à gérer comme le ferait un moniteur de colonie de vacances pour 14/17 ans. Mais quelle rigolade
Trés heureux d'avoir retrouvé mon couple de potes québécois, Yannick et Emilie, rencontrés ici même il y a 3 ans, et qui avaient entrainé avec eux une petite délégation canadienne. Fallait voir comment les filles engageaient les racines mouillées dans la "jungle"! j'aurai juré que ces nanas n'avaient pas de gosses tant il me semblait que leur vie leur importait peu !
Concernant la course ce fût...dur !!! et épuisant !!! le samedi la première spéciale disputée (la toute première ayant été annulée) fût un calvaire pour la plupart des pilotes tant elle était grasse, glissante par endroit et collante par ailleurs. J'ai tellement galéré dans ces conditions et eu besoin de récupérer à sa sortie que j'ai négligé de jeter un oeil à ma montre et je me suis présenté avec 4mn de retard au départ de la seconde spéciale malgré un sprint désespéré sur la route ! ces 4mn s'ajoutant à mon temps chrono, c'était mort pour espérer un classement à peu prés potable et je me suis bien évidemment retrouvé tout au fond de la grille pour la course principale du dimanche. A partir de là, vu la configuration du terrain, je savais que ce serait mort pour un résultat correct: il y a toujours un énorme bouchon au bout de 50M de course puis du single avec de bons coups de cul et des passages techniques qui font qu'on se retrouve vite à pied, d'autant plus que pas mal de locaux s'inscrivent avec des vélo de DH et pédalent donc difficilement. J'ai essayé de ne pas trop me vautrer dans la partie technique puis de tout donner dans la 2eme partie, plus roulante.
Contrairement à l'enduro de qualif de la veille, je suis plutot content de ma course puisque aprés m'être fait enfermer comme attendu j'ai réussi à bien remonter dans les parties de pédalage et sur la fin: je me suis fait dépasser par 2 pilotes mais j'en ai doublé une vingtaine. Bilan 100 sur 156 au départ (il me semble), une bonne partie des pilotes catégorie "amateur" ayant même renoncé à prendre le départ de la course soit sur blessure, soit sur panne de moral.
Définitivement l'édition la plus dure que j'ai connue, bien plus qu'une Méga de l'Alpe ou une MoH de l'avis général.
Heureusement la Dodo a coulé à flot, le rhum arrangé a désinfecté les bobos et la méga party du dimanche soir a fini par rapprocher les peuples (et les sexes pour certains mais ça c'est une autre histoire...)