Bon, allez, le premier Cr est pour ma pomme.
Hier soir, pour éviter de dormir à la belle etoile au somptueux camping d'ILLE SUR TET, je m'arrange pour dormir sur GRUISSAN, je n'aurai que 45 min de route à faire le matin.
L'avantage de ces belles contrées qui nous séparent de la catalogne est d'être constamment balayée par une petite brise...hier, en l'occurence, 100km/h., moralité, impossible de dormir de toute la nuit, la crainte de voir le toit qui m'abritait s'envoler m'a tenu éveillé toute la nuit.
L'avantage de cette situation est que je n'ai pas eu à me réveiller, mais juste à me lever à 5h30 du matin pour partir rejoindre les autres loulous du forum.Du coup, je prends un peu mon temps, et je pars juste à l'heure dite pour le départ. En arrivant à Ille sur Tet, je joins la truffe, qui est déjà sur la ligne de départ avec Wicen et Tbow et Bilou, pour pouvoir attaquer avant la meute.
Bilou avait insisté pour partir tôt, mais j'avoue que comme c'est contre ma religion d'attaquer les plaisirs de la vie à 7h00 du matin, je m'étais déjà calé pour partir avec tchou et ses potes Franck et laurent un peu plus tard.
je recuperre les plaques, Tchou arrive avec ses potes, tout le monde se prépare...Enfin, essaie de se préparer, les modes d'emploi des GPS n'étant apparemment pas légion dans l'ouest, nos vaillants Bitterois mettent 15min à démarrer les leurs.
La première heure est vraiment pénible: il y a des bouchons en montée, mais surtout dans les descentes. je râle, tchou se marre...
Finalement, tout se décante à la faveur d'une chute: je double le concurrent agonisant par terre, et je me délecte enfin des singles catalans. Le plaisir est là: je fais le chassé croisé avec une petite blonde dont la vue est particulièrement agréable, les épingles s'enchainent, le grip est excellent, la vue sublime, le temps parfait: 18°C, un peu de vent.
Dans la remontée vers le 1er ravito, je force un peu pour doubler un groupe,je sens un peu ma déchirure au mollet, mais je relâche un peu l'effort, et la douleur part.
J'arrive au ravito, bientôt rejoint par franck un peu hagard, puis par tchou qui s'est trompé de chemin...comme quoi, on avait mieux à faire que de regarder le GPS
On papotte un peu, on repart tranquillou, et dans la première montée, je ressens un coup de poignard dans le mollet. je tente de repartir, mais la douleur m'indique d'arrêter les frais.
Je quitte Tchou à regret (c'est toujours très agréable de rouler avec lui), et je pars pour couper la dernière boucle.
Je roule tranquilou, je profite de ces beaux moments de VTT, je rejoins la fin du parcours en un temps record (c'est beaucoup plus rapide par les DFCI, la GAROUTADE...sisi, je vous jure !!)
Au final, j'aurais fait 40 km en 4h, 1200m D+...bien loin du parcours d'origine.
Au plaisir de lire les autres pour la fin du parcours.
Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse.
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.
Nelson MANDELA.