[28 & 29 avril 2011] Transbiking 2k12 Edition #01

[Trufito]

COMMENT T'ES DANS LA MERDE

Tu l'as dit!!!

9h45 pour boucler les 71km du jour, le tout sous la flotte.
Dixit notre cher modo Trufito : "C'était holliday on ice"

Bravo les loulous

Moi je dis respect

9h45 pour boucler les 71km du jour, le tout sous la flotte.
Dixit notre cher modo Trufito : "C'était holliday on ice"

Bravo les loulous

Bravo les gars
J'suis quand même bien content de pas y être

Bravo à vous tous!! Respect!

On attend les big CR maintenant!

bravo les gars y a des photos ?

Laissons les se reposer un peu !
La Truffe a pris un shoot au poignet, il va taper son CR d'une main !

Allez zou, je m'y colle.

Vendredi 16h00, La truffe passe me chercher à la maison, on charge les affaires et hop, direction l'ariège.
Cela fait 3 jours que je scrute tous les sites meteo existant, qui annoncent un peu tout comme prévision, entre le grand beau et la neige fondue pour ce petit WE bucolique. Bref la boule de cristal est en panne, et la grenouille en RTT !!
Sur la route, le temps est couvert, mais lorsque l'on attaque la remontée vers la haute ariège, cela se découvre. Arrivés sur site, première surprise: il fait 25°C (vérifdique), le temps semble lourd comme un sumo boulimique, mais bon......
Je récuperre ma roue arrière de François de TOPWHEELS suite à un changement de roue libre.
Vu que je dois remonter un pneu, je demande s'il ne serait pas mieux de monter un MUD....laurent, le traceur rigole. Il paraitrait qu'ici, vu la nature du sol, il n'y a pas de boue, et même lorsqu'il y en a elle ne colle pas. Je remonte donc mon brave Crossmark. j'emprunte le matériel de Bryce pour remonter tout cela, on discute un peu, il me convainc presque de monter un monoplateau 26 pour la transvé......et la transbiking dans tout cela ??? Elle arrive !!!
On part se poser 5 min dans la chambre avant le repas et le briefing, et là je me dis qu'avec ma petite préparation basée sur jenefaispasdevéloparcequejaimalaumollet et tiensjefaisdukitecarquandmemecestsympacommesport , je n'ai pas trop roulé cette année. Mis à part bien sur le criterium internationnal des champions du monde du nord de Montpellier (Alias la rando de la Mayre...mais bon, c'est du long, il y avait quand même le passage par tous les cols, sommets, pics des bois de Clapiers.. ). J'ai bien été aussi chercher la petite chez la nounou une dizaine de fois...donc au top

On mange avec des parisiens sympas (sisi, ils étaient là ..), on écoute le Briefing où l'on apprend que l'on va en chier (mai ça j'avais tiré la conclusion moi même), mais que bon, il ne devrait pleuvoir que 2 mm (il nous manquait juste l'unité de temps: à l'heure, à la minute, à la seconde ??)
On va se pieuter de bonne heure, demain départ 7h00.

Acte 1 : Départ - Capoulet 14Km-500mD+
le matin, on mange, je râle, car il n'y a pas de pain (non seulement je ne suis pas au top, mais en plus je dois me taper des biscottes et des corn-flakes) je me prends donc 8 biscottes (vous verrez plus tard pourquoi ce détail aura son importance)
Sur la ligne de départ, je trouve tout le monde super affûté, on rigole un peu et pan, nous voilà parti. Il fait beau, chaud, je me dis que finalement, cela va être une chouette journée...
Le départ est cool, on monte à Sentenac...P**** ça monte, je discutte avec la Truffe j'ai un peu de mal à me mettre dedans, mais on suit. Un espagnol part tout seul devant, j'aurais du demander à partager son bol d'ovomaltine, ça a l'air de marcher !!
La grimpette jusqu'à Orus se passe bien, puis on bascule dans une chouette petite descente avec des épingles, où l'on double quelques gars. On se cale ensuite sur un sentier à flanc de colline jusqu'à lapège, sympa.
La descente qui suit est excellente: il y a de tout: du droit du rapide, et surtout à la fin des epingles virevoltantes. je mène la meute dans les épingles, je me régale, tout s'enfile comme dans un rêve, je me retourne et les autres arrivent un par un, avec la grosse banane...si le reste de la journée est comme cela...ca promet !!


Acte 2 : Capoulet - Quié 9Km-450mD+
En terme de montée, les choses sérieuses commencent: il faut appuyer sur les pédales, parfois pousser, parfois porter. C'es dur jusqu'à GENAT, pusi cela devient plus tranquille.
S'ensuit une belle descente rapide dans laquelle je manque dans l'ordre de renverser un Toulonnais (ça c'est pas grave), puis de me mettre au tas (ça c'est plus enmerdant !!!), le tout dans une odeur de métal brûlant qui sent bon le fading de frein arrière. Je met de l'eau sur le disque, ambiance sauna, 2 gars se mettent à côté de moi en me disant qu'il leur est arrivé la même chose. Le toulonnais arrive, dis qu'il a failli se faire renverser...je fais le mec pas au courant et lui balance un truc comme "Ah, bon..."...
Déjà que je trouvais bizarre d'avoir allumé des freins qui ont fait la transvé sans broncher, mais à côté, le gars avait carrémént allumé une paire de freins HOPE double pistons en 203 mm de diamètre. on en conclut que l'on a du rouler dans de la terre un peu bizarre, on attend que la truffe aie fini de bricoler sa tige de selle, et on repart....vers la partie annoncée comme la plus difficile....


Acte 3 : Quié - col de l'esqueras 20Km-1000mD+ (avé le BONUS)
Je n'aime pas trop parler des montées, mais celle là vaut le coup. On part de 500m pour arriver à 1500m (ce qui fait quand même 6 gardioles), en 20 Km.
La première partie de 13Km est une mise en jambes: un petit single sympa en fond de vallée, mais truffé de coups de culs, rajoutez-y une pincée de racines mal mises, quelques pierres mal placées. On la joue à l'économie, on roule un peu avec François de TOPWHEELS, et Bertrand "Zig Zag". J'attends un peu, mais finalement je continue sur mon rythme, pour pouvoir commencer le portage qui suit tranquilou et avoir le temps de manger un morceau.
Me voilà donc en bas du portage, je mange un morceau, je bois, mais toujours pas de Truffe...Il commence à pleuvoir une pluie chaude, bizarre, on se croirait sous la douche !! Bon, j'y vais il me rattrapera.
Le portage qui suit est terrible, long, presque 45 min d'effort ininterrompu. On prend 600mD+ en 3Km
Je me cale dans les pas d'un Grenoblois, mais à part les amabilités d'usage, on ne pipe mot, on se cale sur un bon rythme. La pluie redouble d'intensité au fur et à mesure de la montée.
Arrivés sur un replat, on entend des gars qui hurlent...on s'est trompés de chemin, des marcheurs essaient de nous prévenir que ce n'est pas le moment d'innover dans la trace. Plutôt que de revenir sur nos pas, ce qui aurait été à la fois intelligent et prudent, mais mauvais pour le moral, on décide de couper à travers bois, ce qui s'avèrera être tout le contraire, sauf pour la dernière partie de l'affirmation. On perd un temps fou dans des fossés, des clôtures et autres conneries, et finalement je me prends même le jus sur une clôture à bétail, dans lequel je donne un coup de pied, et qui me le rend bien par une autre petite décharge, qui pique bien tellement je suis trempé ...La Truffe me recolle au train.
A partir de SEM, le temps s'est refroidit brutalement, et le déluge commence, il ne nous lâchera pas jusqu'à la fin alors que nous n'en sommes qu'à mi parcours.
A l'arrivée au col de l'esquéras, Bryce EPAILLY nous indique qu'il n'y a plus que 1.5 Km de piste plate (Il ne doit pas encore avoir intégré le système métrique...menteur !!!), avant de descendre jusqu'au ravito. je commence à avoir faim, et froid, j'enfile mon super Kway DDE (oui, oui, le même que la Truffe, et qui me vaut quelques railleries depuis que je suis en photo sur la page facebook de Transbiking !!).
Mon esprit reste concentré...500m...1Km...1.5Km...2Km...2.5Km...3KM....Tiens, on n'est plus sur la piste, mais sur un chemin forestier, où chaque racine (et il y en a beaucoup), chaque pierre (Il y en a encore plus) semble avoir été mis là pour nous empêcher d'avancer normalement. Finalement, il n'y a que le passage des coulées de neige et des arbres abattus qui passent bien. Après 4 Km, on commence enfin la descente vers le ravito, dans la boue, sur une descente technique. Pour faire simple, c'est comme descendre le pic baudille sous des trombes d'eau avec des pneus slick...
On arrive au rvito, où la bonne ambiance, ainsi que le sourire des filles de l'organisation nous font vite oublier ce qui se passe dehors ...
Vu que je suis au ravito, je vais au lit... la suite plus tard !!!

PS les 8 biscottes, en fait, ça n'avait aucune importance

Ca avait l'air épique!!!
Va y avoir du dossier dans cette aventure
Vivement le prochain épisode...

Qu'il est beau !