J'essai de gérer pour me faire retomber la pression mais je n'y arrive pas, j'ai beau rouler à l'économie, ça ne retombe pas. Tant pis, on va gérer comme on peut. Je souffre méchant sur les 8 premiers kilomètres en m'économisant à mort dans les bouts descendants grace au vélo qui me permet tracer des traj' sans relancer. Je me fais grave doubler...
J'arrive à la demi heure de course, j'en chie, je manque de me taper une crampe quand ça bloque et je suis obligé de poser le pied dans une montée. Je demande la place, tout le monde se pousse, bon esprit les mecs qui me gennent me pousse pour m'éviter de poser le pied. A partir de là, 2e souffle, ça va un peu mieux, j'essai de me réguler dans les monter, je suis le conseil que m'a dit mon père : "si tu sens que tu as le bon rythme, monte d'un pignon pour t'économiser un peu, ça sera bon sur la longueur".
Après le ravito, j'en chie grave entre les arbres, d'ailleurs j'ai fait un calin à l'un d'eux qui était très affectueux, merci le guidon en 760
J'arrive enfin au pied de la montée du roc de Guachonne, tout le monde la redoute, je me demande bien pourquoi, du coup, je l'attaque peinard. A la moitié, de nombreux mecs posent le pied, je galère un peu avec mon plateau en 24, un 22 aurait été mieux vu la forme que j'ai mais tant pis, je force et ça passe sans poser le pied, je me repose le temps du plat et en profite pour doubler quelques mecs avant la descente.
Là je lache les freins à mort en mode "spéciale enduro", je double des mecs qui descendent à pied.
Dans le passage avec des marches en dévers, je coupe tout droit "hors trace" sans réfléchir juste devant mon père qui était là en spectateur. Je double encore quelques mecs dans les lotissements en moulinant à mort sur mon plateau 36, les gens sont mort de rire
Finish en 262e place, pas terrible mais je m'en tire bien avec mon vélo d'enduro et mes gros pneus taille DH
Petit record personnel : 190bpm de moyenne sur 1h32
