Merci pour la vidéo franck.
Une belle trace sur les hauteurs de Babeau-Bouldoux, un temps frais sur le matin (j'ai pas de chauffage dans la robocopmobile et en plus on a attendu le normand qui visiblement n'a pas le sens de l'orientation dans le secteur!
) heureusement, le café et les croissants encore chaud de philou nous on réconfortés.
Un magnifique soleil nous a accompagné pour cette découverte de la source du Vernazobre notamment , nous étions une bonne petite équipe pour accompagner Cousinhube en ce vendredi.
De belles montées et des descentes superbes en sous bois (quelques unes que nous connaissions, Donnadieu, Babeau.....) avec de bonnes vitesses et une en caillasse avec des épingles bien serrées qui mène à la source( 1ere fois,merci Mastoc). Joli panorama au niveau de l'observatoire et sur Cauduro également, des petites remontées en sous bois en portage bien physique pour agrémenter notre périple, une bonne matinée de Vtt, j'étais chaud bouillant pour attaquer la sp3 du pin, Le normand un peu moins et un autre compère qui devait nous rejoindre n'a pas pu se libérer également, ce n'est que partie remise ….....
Comme dit cousin, on est pas là pour faire des kms et des kms alors pour aller dans son sens on va donc faire DU CULTUREL !!!!!!
Née en 1921 de la fusion de deux villages, la charmante commune de Babeau-Bouldoux vit paisiblement à cinq kilomètres de Saint-Chinian. Ici aussi la viticulture a bien sûr joué un grand rôle dans le développement du village. Mais c’est la source du Vernazobre qui devient l’endroit le plus prisé quand viennent les chaleurs estivales.
En parcourant la vallée de Malibert, en randonnée ou en simple balade, marcher vaut bien la peine quand on est, en plus, guidé par le bruit de l’eau.
Coin de baignade, source rafraîchissante, l’endroit est une escale bien appréciable. Encore un effort et vous parviendrez jusqu’au hameau de Cauduro où un panorama splendide vous récompensera de tous ces efforts.Connaissez-vous la source du Vernazobre ? Non ? On va vous indiquer comment vous y rendre. Vous partez de Babeau, l’un des deux villages qui forment la commune de Babeau-Bouldoux. Vous prenez la D 177 E6 en direction de Malibert.
La route suit la vallée du Vernazobres, cet affluent de l’Orb dont le nom dérive, d’après Frank R. Hamlin, du mot composé gaulois Vernoduro qui signifie Ruisseau des aulnes. A deux pas des vignobles de Saint-Chinian vous êtes déjà dans un autre monde. On rentre ici dans ce qui était le domaine des prés et des noyers. Les prés ont disparu sous les broussailles tandis que les noyers subsistent encore. En aval les jardins sont irrigués par un béal qui dévie une partie de l’eau du ruisseau. Babeau-Bouldoux était célèbre pour la qualité de ses oignons, une variété connue sous le nom de ceba de Babeau. Célèbre aussi pour ses haricots secs, genre « coco », las mongetas de Babeau.
Trois ou quatre kilomètres plus haut, après être passés devant une pisciculture qui se trouve sur votre droite, vous atteignez Malibert. Ce fut un Centre de Formation Agricole mais sa vocation présente est d’accueillir des classes vertes. En été Malibert retrouve pour deux mois sa fonction très ancienne de colonie de vacances. La route s’arrête là, cependant une piste carrossable rejoint Pardailhan.(connu pour ses célèbres navets)
Il faut prendre, derrière les bâtiments, un chemin qui conduit jusqu’à la station du syndicat intercommunal d’adduction d’eau du secteur. Au-delà le sentier devient très agréable. Il permet d’arriver à un moulin, en ruines, qui devait moudre le blé. Peu avant, quelques pistes d’escalade ont été tracées dans un rocher dont une partie s’était effondrée ce qui avait entraîné, pendant plusieurs mois, l’interdiction de circuler.
Encore quelques centaines de mètres et vous êtes à la résurgence qui donne naissance au Vernazobre. Il s’agit d’une source vauclusienne. L’eau sort à flanc de montagne, sous de gros blocs de pierre, avec un débit déjà considérable. Perdue sur le plateau, elle réapparaît ici, grossie dans son cheminement souterrain par de nombreux apports. Elle s’étale d’abord puis poursuit sa descente en un courant rapide. C’est impressionnant de fraîcheur dans le décor sec d’un paysage rocailleux de maquis.
Si vous êtes vaillant grimpez donc jusqu’à Cauduro. L’aller retour dure une heure. Vous suivrez un sentier empierré qui permettait aux femmes du hameau de descendre quelques fois l’an à la source per una bugada (pour une lessive). C’est dire qu’on ne devait pas changer de chemise chaque jour.
Sur la droite du sentier l’entrée d’une grotte a été murée pour empêcher de polluer le bassin dont dépendent les différents captages effectués. Par ailleurs il s’agit aussi de protéger une espèce de chauves-souris, rare en France qui hante les lieux.
A Cauduro, une famille s’y est installée et y demeure en permanence et le Mouvement Espérantiste y était propriétaire d’une maison. Le hameau, qui dépend de Babeau-Bouldoux, avait cependant son cimetière, minuscule, jouxtant une petite chapelle récemment équipée d’une cloche fondue à Hérépian.(que nous avons eu le plaisir d'entendre, il était midi ! l'heure de la soupe !!!!
mes images pourries
https://picasaweb.google.com/1076698364 ... directlinkMerci hube ! avec un e