A mon tour ...
Après avoir mal dormi sur place à cause du froid ,j'étais inscris à 8h,mais pas prêt.
Etant à l'entrée du parking ,je pensais voir arriver la délégation VTT34,mais ils ont du se garer avant.
Au moment ou je part,Alex me dit que le groupe vient de partir 5 min avant.
Pédro et Kerson déjà partis aussi,je décolle,pour me perdre 2 fois brièvement dans les vignes,car j'ai pas les yeux en faces des trous.
Au niveau forme ,ça s'annonce très mal.
Un début de gastro et de rhume ont tué tous mes espoirs.
Je me suis inscris sur le 53,et je me dis déjà que "c'est mort",mais je ferai le maxi.
Je ne me suis donc pas fait violence dans les premières montées,ou j'ai même"porté-poussé"sur des raidillons à l'air "assassin".
Puis la première descente est arrivée,en plusieurs segments je crois.
Pas confiant au départ, arrivé en bas, j'avais retrouvé la foie !!!
Normal,on était à l'entrée de "La Vallée Heureuse",qu'on a vite laissé pour remonter vers un hermitage.
Là ou Cyrain parlait des vaches à propos de l'odeur de la montagne,moi c'est les senteurs de mimosas et de genets qui m'ont réjouit .
Bien sur les panoramas des Albères ,m'ont bien remonté le moral aussi ,avec le Canigou enneigé d'un coté et la mer de l'autre,le tout à portée de main.
La deuxième descente s'annonçait mal ,avec du rapide dans des cailloux roulants,mais elle s'est vite transformée ,avec je crois que c'était dans celle-là,un pif-paf trialisant entre les arbres,que peu de gens ont tenté sur le vélo.
Pour ma part ,ça passe sans pied et au ralentis,donc la confiance remonte.
Par contre ,le bémol est pour les ravitos.
Autant l'an dernier je me suis régalé de jambon cru et carambars,autant cette année j'ai crevé la dalle .
Et c'est vrai que sur une rando,les ravitos on les attends et surtout on compte dessus !!
Bein là ,le deuxième,il était loin ,et en plus y 'avait plus rien !!!
C'est la faute à la météo ,qui a fait venir une centaine de personnes de + que l'an passé.
J'ai donc attendu la voiture d'orga venue à la rescousse,revu Kerson avec qui j'avais fait un peu de chemin avant,bu et mangé puis repris l’ascension.
On en était à 30 kms et 1000m de D+ en gros.
Donc ça allait se corser !!
Curieusement,j'ai gravi la longue piste sans trop de mal,mais en la trouvant interminable.
A la "Casot del garda",je reconnais le secteur jusqu'au bas de la crete du "Roc del Grévol",ou le single devient + technique en même temps que ma tige de selle me lâche.
Elle verrouille tjrs en position haute ,mais fini la basse !
Du coup je fais le + dur de la rando avec la selle dans le bide,et fais même un refus sur la dernière marche en terre.
Là le moral en reprend un bon coup !
Je me dis que ce pourrait bien être l'excuse pour ne pas faire la dernière montée,mais arrivé au dernier ravito au pied de celle-ci,on m'annonce que les fermeurs viennent de monter dé-baliser.
Je finirai donc le 43,déjà bien content de l'avoir fait malgré la forme au départ.
Un peu déçu donc ,de n'avoir pas fait "la totale" ,mais ravi d'avoir découvert de nouvelles descentes avec une météo printanière .
A+
Les gens normaux n'ont rien d' extraordinaire ...