[Dim 22 mars 2015] Randos et Raid des Chapelles (66)

Il y a plusieurs personnes qui vont avoir une revanche à prendre sur cette rando, on pourra éventuellement s'organiser une vendetta avec un temps plus clément sans attendre l'an prochain....

Tenez nous au jus, on est deux trois de l'orga à aussi vouloir se refaire l'intégrale... Si vous nous voulez bien sur.

Tenez nous au jus, on est deux trois de l'orga à aussi vouloir se refaire l'intégrale... Si vous nous voulez bien sur.

avec grand plaisir

[claude]

Tenez nous au jus, on est deux trois de l'orga à aussi vouloir se refaire l'intégrale... Si vous nous voulez bien sur.

Sur lequel ? C'est vrai que c'est tentant

[claude]

Bon allez, je déballe un peu ma life

Comme on y est allé l'an dernier avec Gilles et Fab, je ne pouvais pas le rater cette année.
Alors quand en novembre ça a commencé à en parler j'étais déjà chaud comme la braise.

Après avoir réservé la moitié du camping pour tous les membres du forum, entre les pas-en-forme, les y-va-pleuvoir et les je-sais-pas-trop-quoi en se retrouve à pas beaucoup à y aller.
Le samedi Snouf passe me récupérer chez moi, on rajoute Artur et hop direction Ceret pour le camping des Cerisiers. Confiants.
Une fois passé Narbonne il commence à pleuvoir. Et plus on se rapproche, et plus ça tombe fort.
On arrive sur place où Bertrand y est déjà sous des trombes d'eau. On savait qu'il pleuvait, mais pas si fort ! Après une discussion rapide, il est établi qu'on se rabattra sur le 60 si... ou alors... enfin bon ! On verra demain quoi.
Greg arrive ensuite avec avec Domi. Suivi de pas loin par Gregou avec Encalagon.
Là dessus arrive l'équipe Michore et on est au complet pour une soirée bien sympa, ponctuée de pâtes bolo, bières et gavage de crêpes à la crème de marrons.
Je vous passe les détails sur la coupure d’électricité, les aller-retours sous la flotte avec le proprio etc...

Dimanche matin. Il a encore plu toute la nuit. Le ciel est toujours chargé mais là il ne pleut pas. Donc c'est faisable. On passe voir l'autre mobile home. Greg et Domi sont prêts. Gregou et David partent plus tard sur le 60. Pas le temps de boire un café que c'est parti.
Arrivés sur place, un peu juste à 7h30, c'est le drame ! Bertrand casse son axe arrière en montant sa roue ! On demande à droite, à gauche sur le parking, je tombe sur Franck (OKCBO) (et YannK). Comme il nous avait annoncé tenir un stand réparation je lui demande s'il a un axe ou quelque chose : Rien ! nada ! Un magasin exposait des vélos mais lui non plus n'a rien ! C'est spécial blabla blabla ! La mort dans l'âme on laisse Bertrand planté là. Mais le temps tourne, il est déjà 8h15 quand on part.
Le groupe se forme à cinq avec Snouf, Artur, Greg, Domi et moi.
Le début du parcours sert à sortir et à s'éloigner de St Jean Pla de Cors. C'est quand même un peu long... de la route... du DCI... ça monte un peu... mais bon... on se rends quand même vite compte qu'on va bien se mouiller. Même sur les DFCI c'est détrempé. Je me la pète un peu avec mes chaussettes étanches. Mais ça va pas durer, je serais trempé comme tout le monde, mais juste 1/4 d'heure plus tard. Après quelques kilomètres c'est Jean-Baptiste qui nous rejoints. On reste donc a six.
On arrive sur les premiers secteurs de vtt. Mais la grosse surprise c'est plutôt les passages mouillés. En fait on roule le lit des rivières ! De l'eau jusqu'au boitier de pédalier à certains moments !
Il faut arriver au pied de la première grosse montée pour attaquer à ce pour quoi je suis venu : le dur !
Et là c'est bon : 700 m de D+ sur 10 km tout en monotrace. 1h30. Une merveille ! C'est toujours autant détrempé, ça monte raide, mais un super bon grip et peu de boue. En fait on roule beaucoup dans l'eau qui s'écoule. J'essaie de ne pas trop en faire pour ne pas me cramer, mais je ne suis pas sûr d'y arriver tellement je me régale. Surtout que tout passe sur le vélo (ou presque). Après la montée, la descente. Bin là, c'est plus que tout ce qu'on pouvait penser ! Dans ce sens là aussi tout ou presque passe sur le vélo, toujours le même grip ! Du pur bonheur ! Je suis dans la roue de Greg. Ca envoie, c'est sinueux, entre les rochers et les arbres. Un peu pentu par endroits mais ça pass bien.
Entre temps on a perdu JB, en fait on se retrouvera plusieurs fois sur le parcours, en fonction des aventures de chacun.
S'en suit la deuxième montée. C'est plus roulant mais aussi pentu. Artur s'en sort mieux et moi je commence à tirer la langue. Fabrice derrière ne dit rien, il monte. Avec son plateau de 32 et son vélo à 15 kg ! On passe des torrents, pour passer faut y mettre les pieds, et même presque jusqu'au genou à certains endroits. On monte. On monte. Les paysages qu'on arrive à voir sont superbes. On monte encore. On se retrouve dans le brouillard. Geg et Domi sont plus bas. Greg a eu un coup bizarre au ventre et Domi baisse un peu. On se retrouve à trois. Artur est devant moi à 50 mètres mais je ne le vois plus. Le groupetto se reforme à cinq une fois en haut, et encore une fois après la montée, la descente. Houlalala ! Encore un truc énorme ! Et toujours ce grip de folie ! C'est détrempé mais ça accroche, et sans l'ombre d'un doute ! Un régal ! Cette fois Greg est moins à l'aise sur les rochers, donc c'est moi qui passe devant. De nouveau on se sépare, j'ai toujours derrière moi Artur et Fabrice. Mais les descentes vont trop vite... on arrive sur Arles sur Tech. Il est temps, on commence à avoir faim, soif et froid. On attend le ravito. On roule en ville, toujours pas... ou roule... toujours pas... On rêve de chaud, une saucisse ou une merguez par exemple ! Et justement ça sent les grillades ! On ne suit plus le gps mais l'odeur ! Et on tombe dans une usine désaffectée avec trois papys qui font cuire le barbeuk. Mince ! C'est pas le ravito, c'est l'amicale de j'chais pas quoi (pas si amicale que ça d'ailleurs). On repart pour arriver enfin au ravito officiel . On mange, on boit, on refait le plein du camel. Là on commence à nous dire qu'il est tard, qu'il est possible de shunter la boucle qui monte à la chapelle Santa Engracia. On repart, le ravito a fait du bien. On se sent tous les trois en forme. Mais pas la chaîne du Slayer de Snouf ! Elle est tordue, ce qui explique ses déraillements intempestifs. On s'arrête, ça bidouille, on perd une moitié d'attache rapide... enfin bref... Greg et Domi passent. Et arrive le vélo balai. On fini quand même par arriver, de nouveau à cinq, à l'endroit de la bifurcation. De l'avis de tous, sauf de Fabrice, on prend la route. Pas sûr qu'on y gagne en kilomètre, mais on éite un gros portage et une descente annoncée comme raide. On arrive au pied de la dernière grosse difficulté, mais on ne le sais pas encore : kla montée du Fort d'Amélie. La montée est en deux parties. La première est très éprouvante, on roule cinquante mètres et il faut porter sur dix ; c'est au moins mon option ; derrière je vois que ça pousse tout le long. Après quelques passages plus ou moins roulants on tombe sur une ancienne voie mais qui est impraticable. La encore deux techniques sont utilisées : on pousse ou on porte. Pour ma part je porte. C'est dur, c'est long, mais je me fais plaisir. Derrière ça râle, mais ça suit. Surtout qu'après il y a bien sûr la descente ! Là ça glissouille bien, on n'est plus sur le granit mais on est revenu à la même caillasse que chez nous. Mais c'est encore du gavage ! On rejoint le dernier ravito avec encore Franck qu'on voit pour la troisième fois. On se goinfre (encore), et vu l'heure il est décidé de rentrer par la route. On entre donc tranquillou. D'ailleurs on est tous bien fatigués. Sauf Artur. Qui s'envole. Je me mets à sa hauteur, et Greg arrive qui l'asticote, ils partent comme des fous ! Comme quoi il leur en restait !
Nous voila arrivés. Les yeux qui pétillent. On a fait un truc énorme ! Je me suis régalé tout le long.
Les conditions ont rendu le raid difficile, mais ça nous a donné une expérience incroyable.
Pour moi j'ai passé un weekend super ! Le samedi soir avec des potes dans une boite en carton et le dimanche dehors en pleine nature en montagne à partager les sentiers.
Merci à tous, les organisateurs et les participants, à ceux étaient là et aux autres.

En lisant ton CR j'y étais aussi !!!
Et ça fait plaisir de voir qu'il n'y a pas qu'à moi que les PO font cet effet là !
Je surveillerai si un remake se fait ,mais suivant le kilométrage ,il faudra aussi que je sois un peu entrainé pour y venir ...
A voir ...

super compte rendu claude!! ça donne envie

…Je savais bien que c’était un combat pour moi
En vélo,
Je peux me battre contre la tramontane et le mistral,
Résister aux froids mordants et secs de l’hiver,
Supporter les chaleurs suffocantes de l’été,
Accepter les pluies tièdes de printemps,
La fatigue et la douleur, c’est mon affaire
Mais je ne peux rien contre une petite pièce de métal qui cède au dernier moment

Merci claude pour ce magnifique CR
Bravo A tous d'avoir roulé dans ces conditions

[Fraja34]

Bravo..

. il n y a qu un Normand pour dire que les pieds dans l eau ça lui donne envie.....hein Manolo ?